Critique de Cosmopolis




Cosmopolis : de David Cronenberg avec Robert Pattinson


Résumé : 24h de la journée d'un jeune puissant et riche dans un New-York en ébullition.

Ma note : 1/10




Un film français pas français



David Cronenberg réalise avec Cosmopolis le cliché parfait du film français : un film chiant, sans action et incompréhensible.


Il ne faut d’ailleurs pas se fier à la bande annonce rythmée et déjantée, le film étant lent et loin d’être foufou. C’est quasiment un huis clos dans une limousine, où les discussions représentent 98% du film. Le cliché du film français donc, mais avec des acteurs américains, et le risque assumé d’en faire reposer une grosse partie sur Robert Pattinson.

Notre ami Robert est présent dans l’intégralité des scènes du film, rencontrant des personnages secondaires qui se succèdent pendant 2h. Son personnage en lui-même, golden-boy géni de 28 ans est correct, mais je reste peu convaincu par l’acteur. Surtout quand il a ses lunettes noirs qui le décrédibilisent. Pour autant, le problème du film ne vient pas de lui mais surtout des personnages secondaires, tous aussi inutiles les uns que les autres (bon le garde du corps il m’a quand même plu). En vrac, on trouve du coréen géni de l’informatique qui discute en pianotant sur un IPad futuriste, de la femme milliardaire poète qui ne sert à rien, du coiffeur genre libanais qui raconte un truc nul, de la couguar française, du chauffeur qui a mal à l’œil… J’ai du en citer la moitié, et pour chacun d’eux, on se tape une sorte de dialogue philosophique. 

Personnellement je n’ai rien compris et aucun de ces dialogues ne m’a intéressé. Les débats portent sur des sujets qu’on ne connaît pas vraiment puisqu’on est dans un monde semi-imaginaire. Du coup il faut vraiment s’accrocher pour comprendre l’intérêt, en extrapolant sur notre monde et ses dérives (sur la finance, la sécurité, le contrôle de l’information, le pouvoir, etc.…). On suit la journée du héros qui « needs a haircut », et je ne sais pas du tout à la fin du film où ils veulent en venir. Si le but est de faire passer un message, le résultat me semble peu évident et la méthode utilisée très mauvaise. Si le but est de divertir, c’est complètement raté puisqu’on s’emmerde ferme (dans la salle beaucoup de monde partait avant la fin et je les comprends). 

Alors je pense que c’est tout simplement un film pseudo-intello, un peu à la Mickael Clayton que j’avais déjà détesté. C’est obligatoirement un 1/10 pour ma part. Je le déconseille fortement, même aux curieux qui aiment les films qui font débat. 

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