Dans la maison : de François Ozon avec Fabrice Lucchini
Résumé : Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et
en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français.
Ma note : 8/10
Dans le film
Samedi j’ai mangé une pizza et le soir ma
mère m’a confisqué mon portable et privé de sortie. Le dimanche je n’ai
rien fait à part aller au cinéma voir « dans la maison ».
J’aime cette sensation de rentrer dans une
salle pour voir un film dont je ne sais absolument rien. L’odeur de la
classe moyenne émane des gros pots de pop-corn et gène considérablement
moins que le son du crépitement des paquets de bonbons qui l’accompagne.
Au début, en voyant le générique et le titre
s’écrire sur des lignes de cahier, je pense que je vais voir un remake
d’entre les murs avec Luchini en lieu et place de Begaudeau. En
perspective donc, un film français assez intéressant, un peu engagé et
un peu chiant. Le film avance et très vite je me rends compte de mon
erreur ; dans la maison raconte en fait une relation entre un professeur
et son élève, à travers une belle mise en abime. Le film raconte en
effet l’histoire d’un jeune, psychopathe sur les bords, qui raconte
lui-même une histoire : ce qui se passe dans la maison. L’originalité du
sujet, et le mélange de la fiction et de la réalité, m’intrigue. Je me
prends au jeu. Je veux savoir, captivé, ce qu’il va se passer dans cette
maison. L’heure 45 fuse rapidement malgré un jeu d’acteur pas toujours
parfait.
L’histoire d’une histoire se doit d’avoir une
fin, comme nous l’explique le film. Or le jeune écrivain cherche sa
fin, tout comme les scénaristes du film. On patauge un peu et le lien
très attendu entre la femme du prof, sa galerie et l’élève ne vient pas.
Malgré un très bon moment passé je ressors de la salle avec une petite
frustration de ne pas avoir eu la fin en apothéose que j’espérais.
Des qualités certaines mais peut encore mieux faire avec plus de rigueur scénaristique et cinématographique : 16/20.
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